Vacances, rééquilibrage alimentaire et sport

Je suis partie une semaine dans le Morbihan. Et j'ai dû gérer les tentations culinaires, sans pouvoir faire de cardio (à part de la marche), ni suivre le programme de Kayla Itsines... Il est parfois difficile de concilier rééquilibrage alimentaire/sport & vacances...


Je vous explique : mardi 24 juin, je suis partie en Bretagne avec mon homme car il devait courir l'Ultra Marin du Morbihan, soit 177 kms. Oui, vous lisez bien. Et il l'a fait, il l'a terminé !!! J'étais tellement émue de le voir arriver, de le voir réussir, de le voir franchir la ligne d'arrivée... Je suis fière de lui. Tout simplement.

Pendant ces "vacances", nous n'étions pas seuls, et nous avons fait des repas à plusieurs. Et dans ces cas-là, il est très dur de suivre parfaitement son rééquilibrage alimentaire, quoiqu'on en dise. On mange quand même plus que quand on est chez soi. Même si on refuse tel ou tel aliment - aliment qu'on essaye désespérément d'oublier - à un moment on flanche. CE moment où on a envie de se faire plaisir, tout simplement. "Une crêpe au caramel au beurre salé, ça fait tellement longtemps"... Sur le moment, ça fait tellement de bien. Et après, vous culpabilisez.

Deux discours finissent par résonner dans votre tête :
- Vous appréciez ces écarts, ça vous fait du bien et vous vous dites qu'à votre retour, vous êtes de toute façon armés pour reprendre votre "route de la forme" (clin d’œil à Margaux et son très bon blog).
- Vous vous en voulez, vous devenez folle en vous répétant "Ça y est, tu regrossis. Tous les efforts que tu as fait ces derniers mois vont s'envoler pour une seule semaine de petits plaisirs culinaires" !.


Crêpes, galettes, palets bretons, far breton, caramel au beurre salé, andouille de Guéméné, saucisson, autant de bonnes choses que j'ai prises plaisir à déguster, je dois l'avouer (vive la Bretagne !). Mais, en rentrant à la maison, j'ai été surprise de voir sur ma balance que je n'avais pas grossi. Au contraire, ça fait une semaine qu'on est rentré, et je fais 300 grammes de moins qu'au début des vacances ! Le corps est vraiment une machine mystérieuse ! Je pense tout simplement que j'ai tellement savouré chaque écart, que mon corps a apprécié ces moments et n'a pas voulu me le faire payer.

Je me suis sentie également mal de ne pas pouvoir faire de sport. Je me suis rendue compte pendant cette semaine que le sport était devenu important pour moi, car dès le jour de notre retour, j'ai immédiatement relancé le programme sportif de Kayla Itsines ! Et le lendemain, j'ai couru.


Je terminerai cet article en disant que malgré tout ce qu'on peut lire, ce n'est pas si facile de ne pas succomber à un bout de saucisson ou une crêpe banane/chocolat/chantilly. Vous lirez souvent, un peu partout, qu'il suffit au restaurant de prendre le poisson aux petits légumes proposé à la carte... tandis que votre famille se régale d'une bavette sauce roquefort avec gratin dauphinois. Ou de prendre 1 boule de sorbet... alors que vos amies dégustent un milkshake banane surmonté de chantilly et de chocolat chaud. Non désolée, ce n'est pas simple du tout quand on aime manger. Ça m'est arrivé quelques fois de résister à l'appel d'un plat trop riche, mais de craquer finalement face à une carte de desserts trop tentante (j'ai la dent sucrée)...

Désormais, quand je vais au restaurant, si je décide de choisir un plat ou un dessert vraiment calorique, je ne culpabilise pas. Car comme on dit : l'alimentation c'est 80% sain, 20% plaisir ! Je sais qu'il faudra que je fasse simplement attention les repas suivants, de bien m'hydrater et de manger équilibré (plus de légumes, moins d'aliments à index glycémique élevé). Et surtout, à ma faim. La vie est trop courte et bien trop compliquée pour que la nourriture demeure un problème. Pas de privation, mais des changements moindres qui seront intégrés définitivement dans mon mode de vie.

Et vous, comment gérez-vous votre alimentation et votre activité sportive pendant les vacances ?

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