Hmm... Check, check... Vous me lisez bien ? Bon, ça semble fonctionner... Allez... je me lance ! Présentation.
J'ai toujours été ronde. J'exagère peut-être un peu. Mais, je ne suis pas fine. Je ne l'ai jamais été. Je n'ai jamais eu des jambes fuselées. Je ne me suis jamais mise en jupe ou short sans collants, car je hais mes jambes boudinées, relâchées, avec cellulite et vergetures, qui ont souffert de mes prises de poids, de ma fainéantise et de mon alimentation trop grasse et trop sucrée. Le haut de mon corps est plutôt fin, voire un peu trop : ventre plat, (trop) petite poitrine, petits bras sans force. Et je déteste mon visage rond aux traits masculins.
Gamine, j'étais une petite boule garçon manqué sans style, grimée dans des vêtements trop grands, trop mecs et trop sombres. Je ne faisais pas de sport car je suis née avec une luxation (hanche) et ma famille m'a toujours protégée et fait penser que j'étais en sucre et que les efforts physiques me briseraient plus qu'autre chose. Et, je n'aimais pas ça tout simplement.
Et puis, un jour, j'ai du aller voir un spécialiste sur Paris qui m'a conseillée de perdre du poids pour préserver ma hanche et mes genoux. J'avais alors 17 ans. J'ai donc été voir une diététicienne qui m'a pesée sur une balance impédancemètre et j'ai découvert qu'il y avait plus de 20 kgs de masse grasse dans mon corps. Le choc ! Et grâce à elle, et à ma volonté, je suis arrivée à perdre du poids et à me stabiliser entre 56 et 57 kilos. Et ce, sans faire du sport. J'avais beau voir que les 2 heures d'EPS obligatoires du lycée me faisaient du bien et perdre quelques grammes, je ne me suis pas lancée dans l'aventure du sport à cette période.
Je me suis mise au sport à la fac, grâce à mon statut étudiant. À côté de ma fac se trouvait un club de sport, un Club Moving. Je pouvais y aller en illimité. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le bonheur de faire souffrir son corps. RPM, Body Combat, Abdos Fessiers, circuit et machines (presse, vélo elliptique) ont commencé à renforcer le gras qui me servait de corps. J'y allais seule ou avec une amie aussi motivée que moi à l'époque.
Les années ont passé et j'ai laissé tomber le sport. J'ai regonflé. Je me dégoûtais. Alors, j'ai recommencé à faire attention à moi, à manger équilibré sans jamais réprimer mes envies culinaires. Et je me suis remise à bouger : Power Plate, DVD Pump It Up, Wii avec Zumba, Aquagym et Aquabike.
Puis, mon homme s'est remis à la course sérieusement, et je m'y suis mise aussi. Je m'y suis mise alors que les paroles de mes profs de sport du collège et du lycée résonnaient dans ma tête : "Tu cours comme un canard !", "Mais ne rentre pas tes genoux comme ça !", "Tu ne pourras jamais courir !"... Oui, je n'ai pas les jambes d'une coureuse. Oui, ma hanche et mes genoux sont fragiles et me font parfois mal. Oui, quand je cours je transpire comme un cochon. Mais, j'ai eu envie de me prouver que tout était possible. J'ai eu envie de faire la nique à ces personnes, à leurs réflexions. En y repensant, quelle honte que des profs de sport aient un tel mental et lancent de telles réflexions à une adolescente déjà mal dans sa peau !
Sous les conseils avisés de mon chéri, devenu mon coach motivant attitré - et qui m'impressionne de jour en jour ! - j'ai réussi à passer de "Je n'ai jamais couru de ma vie" à "Je tiens 11 kilomètres, même si je souffre". Je me suis même lancée pour ma première course dans un Trail : Le Trail des Loups. J'ai eu peur, j'ai cru ne jamais y arriver. J'ai vu le premier talus plein de boue, très haut, qu'il fallait gravir avec une corde. J'ai eu peur quelques secondes, et... j'ai foncé dans le tas : j'ai grimpé à la force de mes petites mains, de mes petits bras pas du tout musclés, les ongles accrochés à la terre et j'ai monté ce talus. Et à partir de ce moment-là, j'ai su que je réussirais à terminer ce trail de 17 kms. Moi qui n'avais jamais couru, qui étais nulle en sport, qui me faisais rabaisser par mes profs de sport, qui me voyais comme une fille en sucre, j'allais terminer un trail de 17 kms ! J'ai eu mal, j'ai fini avec une grosse crampe au mollet, j'ai alterné course et marche, mais je l'ai terminé.
J'ai ensuite participé à la Parisienne : 6,7 kms en 45 minutes. Un temps trop long, mais ce n'est pas si mal pour une fille qui ne courrait pas il y a encore quelques mois de ça. J'ai également fait les 10 kms de l'Odysséa à Paris (en 1h09) et j'ai fait mon premier marathon Ekiden (en relai... il faut bien débuter héhé) : 5 kms en 32 minutes. Mon record !
Tout ça pour dire... Quand on veut, on peut. C'est facile à dire, pas facile à faire. Mais, on peut ! No pain, no gain...
Mise à jour : Ce post date de quelques mois déjà. Mon chéri et moi avons du mettre en pause le sport pendant quelques temps fin 2013. Mais depuis fin février, début mars 2014, nous avons relancé la machine et sommes plus motivés que jamais ! Pour preuve : il s'est inscrit au Grand Raid de 177 km du Golfe du Morbihan (impressionnant, hein ?). De mon côté : inscription à la Parisienne. J'espère - et je veux - battre mon temps de l'an dernier ! Je vais sûrement refaire l'Odysséa et l'Ekiden.
Par ailleurs, je continue de faire attention à mon alimentation, j'ai changé mes habitudes alimentaires. Je mange plus de fruits, de légumes, de protéines. Et je ne m'affame pas et j'essaye de ne pas me sentir coupable si j'ai envie d'un carré de chocolat ou d'un gâteau maison. Je grignote malin (fruits, amandes). Et je fais tout pour boire plus d'eau, de tisanes, de thé (j'ai tendance à faire de la rétention d'eau et à ne pas boire assez). Et je bouge, bouge, bouge ! Que ce soit du running, du fitness, de la Zumba... Depuis un an, j'utilise des semelles orthopédiques (pas glam, mais pas grave) pour corriger mon valgus (encore moins classe ce mot) et j'ai beaucoup moins mal à la hanche et aux genoux ! Et pour finir, j'ai été faire un test chez Fitness Park. Tapis, vélo elliptique, musculation... Et encore une fois, je suis séduite. Et inscrite ! Ce n'est que le commencement... FIGHTING !
J'ai toujours été ronde. J'exagère peut-être un peu. Mais, je ne suis pas fine. Je ne l'ai jamais été. Je n'ai jamais eu des jambes fuselées. Je ne me suis jamais mise en jupe ou short sans collants, car je hais mes jambes boudinées, relâchées, avec cellulite et vergetures, qui ont souffert de mes prises de poids, de ma fainéantise et de mon alimentation trop grasse et trop sucrée. Le haut de mon corps est plutôt fin, voire un peu trop : ventre plat, (trop) petite poitrine, petits bras sans force. Et je déteste mon visage rond aux traits masculins.
Gamine, j'étais une petite boule garçon manqué sans style, grimée dans des vêtements trop grands, trop mecs et trop sombres. Je ne faisais pas de sport car je suis née avec une luxation (hanche) et ma famille m'a toujours protégée et fait penser que j'étais en sucre et que les efforts physiques me briseraient plus qu'autre chose. Et, je n'aimais pas ça tout simplement.
Et puis, un jour, j'ai du aller voir un spécialiste sur Paris qui m'a conseillée de perdre du poids pour préserver ma hanche et mes genoux. J'avais alors 17 ans. J'ai donc été voir une diététicienne qui m'a pesée sur une balance impédancemètre et j'ai découvert qu'il y avait plus de 20 kgs de masse grasse dans mon corps. Le choc ! Et grâce à elle, et à ma volonté, je suis arrivée à perdre du poids et à me stabiliser entre 56 et 57 kilos. Et ce, sans faire du sport. J'avais beau voir que les 2 heures d'EPS obligatoires du lycée me faisaient du bien et perdre quelques grammes, je ne me suis pas lancée dans l'aventure du sport à cette période.
Je me suis mise au sport à la fac, grâce à mon statut étudiant. À côté de ma fac se trouvait un club de sport, un Club Moving. Je pouvais y aller en illimité. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le bonheur de faire souffrir son corps. RPM, Body Combat, Abdos Fessiers, circuit et machines (presse, vélo elliptique) ont commencé à renforcer le gras qui me servait de corps. J'y allais seule ou avec une amie aussi motivée que moi à l'époque.
Les années ont passé et j'ai laissé tomber le sport. J'ai regonflé. Je me dégoûtais. Alors, j'ai recommencé à faire attention à moi, à manger équilibré sans jamais réprimer mes envies culinaires. Et je me suis remise à bouger : Power Plate, DVD Pump It Up, Wii avec Zumba, Aquagym et Aquabike.
Puis, mon homme s'est remis à la course sérieusement, et je m'y suis mise aussi. Je m'y suis mise alors que les paroles de mes profs de sport du collège et du lycée résonnaient dans ma tête : "Tu cours comme un canard !", "Mais ne rentre pas tes genoux comme ça !", "Tu ne pourras jamais courir !"... Oui, je n'ai pas les jambes d'une coureuse. Oui, ma hanche et mes genoux sont fragiles et me font parfois mal. Oui, quand je cours je transpire comme un cochon. Mais, j'ai eu envie de me prouver que tout était possible. J'ai eu envie de faire la nique à ces personnes, à leurs réflexions. En y repensant, quelle honte que des profs de sport aient un tel mental et lancent de telles réflexions à une adolescente déjà mal dans sa peau !
Sous les conseils avisés de mon chéri, devenu mon coach motivant attitré - et qui m'impressionne de jour en jour ! - j'ai réussi à passer de "Je n'ai jamais couru de ma vie" à "Je tiens 11 kilomètres, même si je souffre". Je me suis même lancée pour ma première course dans un Trail : Le Trail des Loups. J'ai eu peur, j'ai cru ne jamais y arriver. J'ai vu le premier talus plein de boue, très haut, qu'il fallait gravir avec une corde. J'ai eu peur quelques secondes, et... j'ai foncé dans le tas : j'ai grimpé à la force de mes petites mains, de mes petits bras pas du tout musclés, les ongles accrochés à la terre et j'ai monté ce talus. Et à partir de ce moment-là, j'ai su que je réussirais à terminer ce trail de 17 kms. Moi qui n'avais jamais couru, qui étais nulle en sport, qui me faisais rabaisser par mes profs de sport, qui me voyais comme une fille en sucre, j'allais terminer un trail de 17 kms ! J'ai eu mal, j'ai fini avec une grosse crampe au mollet, j'ai alterné course et marche, mais je l'ai terminé.
J'ai ensuite participé à la Parisienne : 6,7 kms en 45 minutes. Un temps trop long, mais ce n'est pas si mal pour une fille qui ne courrait pas il y a encore quelques mois de ça. J'ai également fait les 10 kms de l'Odysséa à Paris (en 1h09) et j'ai fait mon premier marathon Ekiden (en relai... il faut bien débuter héhé) : 5 kms en 32 minutes. Mon record !
Tout ça pour dire... Quand on veut, on peut. C'est facile à dire, pas facile à faire. Mais, on peut ! No pain, no gain...
Mise à jour : Ce post date de quelques mois déjà. Mon chéri et moi avons du mettre en pause le sport pendant quelques temps fin 2013. Mais depuis fin février, début mars 2014, nous avons relancé la machine et sommes plus motivés que jamais ! Pour preuve : il s'est inscrit au Grand Raid de 177 km du Golfe du Morbihan (impressionnant, hein ?). De mon côté : inscription à la Parisienne. J'espère - et je veux - battre mon temps de l'an dernier ! Je vais sûrement refaire l'Odysséa et l'Ekiden.
Par ailleurs, je continue de faire attention à mon alimentation, j'ai changé mes habitudes alimentaires. Je mange plus de fruits, de légumes, de protéines. Et je ne m'affame pas et j'essaye de ne pas me sentir coupable si j'ai envie d'un carré de chocolat ou d'un gâteau maison. Je grignote malin (fruits, amandes). Et je fais tout pour boire plus d'eau, de tisanes, de thé (j'ai tendance à faire de la rétention d'eau et à ne pas boire assez). Et je bouge, bouge, bouge ! Que ce soit du running, du fitness, de la Zumba... Depuis un an, j'utilise des semelles orthopédiques (pas glam, mais pas grave) pour corriger mon valgus (encore moins classe ce mot) et j'ai beaucoup moins mal à la hanche et aux genoux ! Et pour finir, j'ai été faire un test chez Fitness Park. Tapis, vélo elliptique, musculation... Et encore une fois, je suis séduite. Et inscrite ! Ce n'est que le commencement... FIGHTING !
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